Les gestes qui sauvent


Voici quelques informations de base, que personne en France ne connaît,
puisque personne ne semble chercher à les faire connaître.

Si j'en avais eu connaissance en juillet 1998,
je ne serais sans doute pas gravement handicapé aujourd'hui.

Si vous avez la chance d'avoir encore une audition normale,
lisez absolument cette page, qui vient d'être reprise par l'APTA !

Reconnaître un traumatisme auditif

Après une exposition prolongée à un niveau sonore élevé (concert, discothèque, etc.)
ou à bruit impulsionnel violent (pétard, coup de feu, etc.), il est normal que l'oreille adapte
sa sensibilité. C'est la même chose pour tous nos sens : on ne perçoit plus les arômes subtils après
un plat épicé, on ne distingue rien dans une pièce sombre quand on revient d'un endroit très éclairé...

Pour l'ouïe, cette élévation du seuil de perception se caractérise par une sensation "d'oreilles bouchées", c'est-à-dire de surdité partielle. Des sifflements légers peuvent également se manifester (acouphènes).

On peut supposer un traumatisme auditif si ces symptômes sont très prononcés,
ou encore s'ils ne disparaissent pas au bout de quelques minutes ou quelques heures.
Ils risquent alors de devenir permanents !

Typiquement, après une soirée bruyante suivie d'une nuit de sommeil,
si vous vous sentez sourd et que vos oreilles sifflent toujours,
il y a urgence !

Agir le plus tôt possible

Actuellement, un seul traitement permet de "réparer" au moins partiellement un traumatisme auditif :
perfusions de vasodilatateurs et de corticoïdes + repos.

Ce traitement nécessite une hospitalisation et dure 6 à 10 jours.

Dans le cas ou vous pensez être victime d'un traumatisme sonore,
il faut donc vous rendre dès que possible aux urgences les plus proches
et demander à être hospitalisé.

Traité dans les 24 heures suivant le traumatisme, les chances de récupération totale sont bonnes.
Après 3 jours, elles sont plus limitées.
Après 3 semaines, les chances d'amélioration deviennent faibles.

En savoir plus

Les informations ci-dessus
sont issues de mes recherches personnelles sur les acouphènes et l'hyperacousie.
Pour en savoir plus, vous pouvez par exemple consulter les sites suivants :
La rubrique "surdité" de la faculté de médecine de Tours

La rubrique "affections liées au bruit"
de l'Institut Universitaire de Médecine du Travail de Rennes



[page précédente] [sommaire] [page suivante]